— Vous êtes Anglais, paraît-il ?
— Tout à fait.
— Qu’est-ce que vous faites ici ? Pourquoi ne pas vivre en Angleterre, comme les
autres ?
La rencontre entre Didier Rapin et William Steer débute sous haute tension. Dans ce bourg de deux-cents habitants du sud Vendée, les élections municipales approchent.
— Mais il y a « étrangers » et « étrangers » : vous êtes Anglais, vous, ce n’est pas vraiment si mal que ça. Même si vous parlez différemment, vous êtes nos voisins de longue date.
Il faut s’entendre avec ses voisins, même s’ils sont cons.
Les dés sont jetés. Qui va remporter les élections ? Et pourquoi cette rage à vouloir
apprendre l’anglais ?
Ce troisième roman de Peter Robert Scott distille cet humour si britannique,
associé à une vision sensible et humaniste de la vie et de ses personnages. Un régal.